Imaginée en novembre 2007 en coopération avec la Russie (jusqu'à l'échec de la mission martienne russe Phobos-Grunt, quatre ans plus tard), reportée à maintes reprises depuis fin 2016, la mission lunaire Chandrayaan 2 (« chariot lunaire », en hindi) était particulièrement attendue. Et le 15 juillet dernier, tandis que son lanceur GSLV Mk Ⅲ se dressait enfin sur le pas de tir du centre spatial de Sriharikota, dans la baie du Bengale, le compte à rebours avait été interrompu à H - 56 minutes :une microfuite d'un joint dans un réservoir d'hélium venait d'être constatée au niveau du moteur cryogénique de l'étage supérieur, selon des médias locaux - information ni confirmée, ni démentie par l'Isro, qui n'a toujours pas révélé la nature du « problème technique ». C'est donc avec une semaine de retard supplémentaire, le 22 juillet à 9 h 13 UTC,qu'est finalement intervenu le grand départ. La première étape, d'une durée de 16 minutes et 14 secondes, s'est d'autant bien déroulée que Chandrayaan 2 a visiblement été injectée sur une orbite de 169,7 × 45475 km, c'est-à-dire avec un apogée de 6355 km de plus que prévu, qui va permettre à la sonde de dépenser moins d'ergols pour poursuivre ses différentes manœuvres orbitales.
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