La République populaire et démocratique de Corée (RPDQ continue d'ignorer l'embargo sur les essais nucléaires ou les tirs de missiles balistiques que lui impose le Conseil de sécurité de l'ONU depuis bientôt dix ans (la première résolution date du 14 octobre 2006 et a été réaffirmée à trois reprises depuis). Le 7 février, un mois après un quatrième essai illégal d'explosion nucléaire souterraine, le régime de Pyongyang a lancé le satellite KMS-4 à l'aide d'une fusée à trois étages Unha 3… dérivée du missile à longue portée Taepodong 2 (6 700 km). Cette deuxième mise sur orbite intervient un peu plus de trois ans après celle du satellite d'observation de la Terre KMS-3-2 (100 kg), le 12 décembre 2012, qui avait permis à la Corée du Nord de devenir la dixième puissance spatiale mondiale (cf. A&C n° 2339).Entre-temps, fin 2013, des travaux de rénovation du centre de lancement de Sohae (nord-ouest de la péninsule) avaient été révélés grâce à des satellites d'observation commerciaux occidentaux, notamment Pléiades.
展开▼