Durement négocié par les actionnaires et craint par les organisations syndicales, le plan Power8 a finalement été dévoilé par Louis Gallois. Un plan d'économies rendu nécessaire par la faiblesse du dollar, les coûts du développement des nouveaux avions et, il faut bien le dire, par les erreurs de la précédente direction. Il ouvre la voie à un "nouvel Airbus". Une analyse plus fine montre qu'Airbus souffre de deux grands maux : une structure de coûts trop élevée et une organisation industrielle dépassée. Lesquelles ont un dénominateur commun : la mauvaise intégration d'Airbus.
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