Tout avait pourtant bien commencé pour le Fullback... En 2016, lors de sa présentation à Genève, Fiat venait grossir les rangs d'une offre de plus en plus développée de pick-up, puisque ce type de véhicule connaissait un succès grandissant. Surtout dans ses versions les plus huppées, à quatre portes et cinq places, bien motorisées, le pick-up offrait, dans la pléthorique famille des SUV la possibilité de rouler « autrement », sachant que les modèles basiques, plus spécialement destinés à un usage utilitaire, constituaient aussi un joli marché « de niche »... Mais qui dit « niche » pense - parfois ! - au terme complémentaire « fiscale », et c'est exactement la situation qui a interpellé le ministère des Finances ! Car ces pick-up 5 places et suréquipés, rarement utilisés pour les travaux des champs et des forêts, bénéficiaient des mêmes avantages fiscaux qu'un VUL : pas d'application du « malus », et exonération de la taxe sur les véhicules de société. Le 29 juillet dernier, le couperet tombe : les véhicules à quatre portes et cinq places perdent leur statut de VUL... Il n'est pas sûr que cette mesure soit l'unique déclencheur quant au retrait du Fullback de lagamme Fiat. En effet, en dépit de ses atouts, le Fullback n'appartient pas de facto à la « famille » pick-up, et les revendeurs de la marque ne le considèrent pas tous comme un cadeau ! Bref, la mévente chronique du véhicule n'a pas du tout plaidé en faveur de son maintien au catalogue... Pas plus, d'ailleurs, que l'entrée de Mitsubihi dans l'Alliance Renault-Nissan, ou le mariage de Fiat avec PSA.
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