Ça y est, nous y sommes parvenus ! L'approvisionnement énergétique mondial repose entièrement sur des formes d'énergie dites « renouvelables ». Voitures, camions, avions, bateaux : tous fonctionnent à l'électricité et n'émettent plus de gaz à effet de serre. Il en va de même des systèmes de chauffage, qui affichent par ailleurs une efficacité énergétique élevée. L'électricité nécessaire à leur utilisation ne provient ni de matières premières fossiles, telles que le charbon ou le pétrole, ni de l'énergie nucléaire. Contrairement à l'ancien mode de production - centralisé dans de grandes usines électriques - les énergies solaire et éolienne, notamment, s'inscrivent dans un schéma décentralisé : de nombreuses petites installations créent du courant à partir de la lumière du soleil et du vent, puis l'injectent dans le réseau. Ce type de production se caractérise non seulement par des exigences élevées pour le réseau et une forte fluctuation des flux, mais également par un énorme volume de données générées par les installations hydroélectriques, solaires et éoliennes, qui doivent être échangées, évaluées et archivées. Pour ce faire, les installations et composants du système communiquent entre eux. Or toute transmission entre systèmes suppose l'existence d'interfaces qui, même extrêmement sécurisées, peuvent être la cible d'attaques.
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