Si le solaire photovoltaïque, lors de la conférence environnementale de septembre 2012, n'a tenu qu'une place modeste sur l'ensemble des mesures annoncées, on retiendra cependant dans le discours de clôture du Premier ministre une forme de prise de conscience des erreurs qui ont été commises dans le passé. Le gouvernement a, semble-t-il, enfin pris la mesure que changer trop souvent et brutalement les règles ne créait pas les conditions favorables à l'établissement d'une vraie filière. En effet, les industriels ont avant tout besoin de stabilité, or une telle situation chaotique ne donne pas la confiance nécessaire aux investisseurs pour créer des plans stratégiques à plus long terme. La France a pris un retard important pour la création de valeur autour du marché du photovoltaïque ; il n'existe pas de grand fabricant français.
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