Showroomprivé fait des étincelles. Le spécialiste du déstockage de mode en ligne, qui a fait son entrée en Bourse en octobre 2015, enregistre un chiffre d'affaires de 540 millions d'€ en 2016 en hausse de +22% et un taux de marge de 5,4% identique à celui de l'année précédente. «C'est une excellente année, se félicite Thierry Petit, le co-fondateur. Après un troisième trimestre un peu ralenti, nous avons enregistré une accélération au quatrième et nous affichons de bons chiffres à l'international». En novembre dernier, l'e.commerçant avait fait l'acquisition de l'entreprise italienne Saldi Privati, filiale du groupe milanais Banzai et deuxième acteur de la vente événementielle dans le pays derrière l'espagnol Privalia, racheté par Vente-privée quelques mois plus tôt. «Nous avons ouvert des bureaux d'achat à Madrid et Düsseldorf pour le sourcing lo- cal et aussi augmenté notre portefeuille marques», précise le dirigeant, qui cite notamment Geox, Desigual ou Mango. L'activité via le mobile a continué d'augmenter. Elle pèse désormais 80% du trafic et plus de 50% des ventes. Showroomprivé vient par ailleurs de signer un accord d'exclusivité en vue d'acquérir le site français de vente en ligne Beauté Privée. Ce pure player créé en 2007 par Xavier Chauvin réalise près de 20 millions d'€ de chiffre d'affaires en proposant des ventes événementielles de produits cosmétiques, de parfums et de bien-être. «Ce segment, complémentaire à celui de la mode, vient enrichir notre offre. Ce site, qui est rentable, enregistre des croissances de 20 à 30% et vend principalement en France et en Espagne. L'idée est de mutua-liser nos offres et nos équipes», précise Thierry Petit. Confiant pour l'avenir, le dirigeant espère afficher un chiffre d'affaires de 1 milliard d'€ en 2020.
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