Si tous les textiles intelligents sont des textiles techniques, l'inverse n'est pas vrai. En 2011, un groupe de travail au sein du Cen (Comité européen de normalisation), dédié aux «smart textiles», a fourni une définition éclairante sur les premiers, que reprend le Livre blanc. Les textiles intelligents désignent, de façon générique, aussi bien des produits textiles (fils, tissus) composés pour 80% de fibres textiles que des articles confectionnés (vêtements, draps, tapis...). Ils ont en commun d'interagir avec leur environnement, c'est-à-dire de répondre ou de s'adapter à des changements survenant dans ce dernier. Ce qui peut se faire, comme l'explique Agnès Laurent (Bpifrance), à travers deux fonctions principales. Soit «une fonction de communication externe, par l'intermédiaire d'actionneurs, de capteurs et d'un dispositif de gestion de l'information, soit une fonction d'énergie : fibres optiques, fils conducteurs, chauffage thermique, textiles fluorescents, grâce à des propriétés spécifiques apportées par le matériau, sa composition, sa construction ou sa finition».
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