Un peu plus de 90,5% du capital d'Orchestra-Prémaman, soit précisément 2.898.257 actions. C'est ce que détient Yeled Invest au terme de l'Opa menée sur l'enseigne de mode enfantine et de puériculture du 28 juillet au 8 août derniers. Une offre publique d'achat initiée par cet actionnaire qui possédait déjà 89,58% du capital. Celui-ci accroît ainsi sa participation de manière significative, mais, s'il devient largement majoritaire, Yeled Invest n'est pas l'unique propriétaire, contrairement à ses souhaits. Propriété à 67% d'HM Bel-gium (dirigé par Pierre Mestre) et à 33 % de la famille Gotlib, Yeled Invest avait programmé dès avril dernier cette Opa visant à racheter la totalité du flottant. Projet inscrit dans la foulée de la réorganisation capitalistique menée le printemps dernier, avec en ligne de mire le retrait de la Bourse. Le périmètre du groupe ayant entre-temps changé après le rachat, en mai, des points de vente de la chaîne de déco Home Marlcet, le prix d'achat proposé par action s'en est trouvé contesté par des actionnaires minoritaires. Il a été réévalué à 40€, contre les 37,75€ précédemment envisagés. C'est dans ces conditions que l'Opa s'est déroulée - avec un certain retard sur le calendrier initial -, après que l'Amf a donné son aval le 22 juillet dernier. Si l'Autorité a jugé conforme une Opa dont elle estime le prix favorable - puisque «supérieur au prix le plus élevé payé par l'initiateur et ses actionnaires au cours des douze derniers mois» -, elle a cependant retoqué Yeled Invest dans son intention de «demander la mise en œuvre d'un retrait obligatoire». Au motif que, si «les conditions de mise en œuvre sont remplies» (soit que les actionnaires minoritaires détiennent moins de 5% du capital), il lui est impossible d'établir que «l'évaluation des actions Orchestra-Pré -maman» prend en compte «de manière satisfaisante les caractéristiques de la société et ses perspectives d'avenir».
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