Repetto a des envies de se muer en marque globale. Et dans cet objectif, la griffe de l'univers de la danse continue de se diversifier. Après, bien sûr, les chaussures depuis sa création, les sacs en 2010, le parfum l'année dernière, la marque s'est dernièrement lancée dans l'aventure du prêt-à-porter. «Repetto n'a pas du tout vocation à devenir une marque de prêt-à-porter féminin qui serait vendue dans le circuit classique de la mode pour femme», prévient cependant Annelie Chavernac, chef de produit de la nouvelle gamme de textile pour la ville. En interne, dans un esprit un peu rétro et très français, on appelle cette ligne «la garde-robe». Il s'agit d'une collection capsule de 25 modèles, déclinée en 45 références couleurs. Imaginée et conçue par la styliste free-lance Emilie Luc-Duc, une figure montante déjà bien connue du monde du prêt-à-porter, «la garderobe Repetto» se situe quelque part entre les rêves de petite fille, les parquets, les scènes et... la vie de tous les jours. Elle est vendue pour l'heure dans les seules boutiques Repetto, dont les 17 succursales en France et les 80 magasins partenaires, en Asie surtout. «Nous avons fait ce choix de distribution pour tous les produits de la marque, car l'objectif est de faire de Repetto une marque globale autour du monde de la danse. En entrant dans un point de vente où il y a une scène, des miroirs, des rideaux rouges de théâtre, des barres d'exercice, on pénètre dans un univers particulier, propre à Repetto», remarque Niven Soopramanien, chef de produit chaussures.
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