La griffe Hussein Chalayan va prendre son essor. Entrée, il y a un peu plus d'un an, dans le giron du groupe Ppr, via sa filiale Puma - qui a racheté la majorité de son capital, tandis que le créateur du même nom devenait directeur artistique de toutes les lignes d'habillement et d'accessoires de la marque de sport -, la griffe affiche désormais de grandes ambitions. Son plan de développement sur cinq ans prévoit, en effet, d'atteindre un chiffre d'affaires de 20 millions d'€ et vise l'inauguration de premières boutiques à l'enseigne dans le monde.rn«Nous sommes partis de rien», rappelle Giorgio Belloli, ex-dirigeant du groupe Prada, chargé de piloter ce plan de relance, qu'il juge lui-même «agressif». Certes, Hussein Chalayan n'est pas un créateur émergent, mais son prêt-à-porter féminin, qui, ces dix dernières années, a été produit et distribué sous licence par l'italien Gibà, n'a jamais réellement décollé. Au moment de son rachat, la griffe ne comptait plus, en effet, qu'une trentaine de clients dans le monde.
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