«Il y a des tas de raisons qui pour-raient conduire à ce que cela ne se fasse pas.» C'était, en mai 2008, l'avis d'une source proche du dossier concernant les négociations entamées par les actionnaires du groupe Célio-Jennyfer, les frères Grosman, pour un rachat de la chaîne de mode féminine Jacqueline Riu {Journal du Textile n°1959, du 20 mai). Difficile de connaître précisément ces raisons en l'absence de communication des deux parties, mais elles sont apparemment suffisantes pour que les discussions ne soient pas allées au bout. La reprise n'est plus d'actualité. «Les Grosman se sont rétractés au début des vacances d'été», affirme une source proche du dossier. Pourquoi ? La relance en cours de Jennyfer, l'enseigne junior fille reprise fin 2005 par Marc et Laurent Grosman, fait partie des explications avancées (lire ci-dessus). «Elle est plus problématique que prévu», dit un concurrent. Autre piste, prise dans l'entourage du groupe : «La reprise de Jacqueline Riu n'est plus d'opportunité. Les temps se sont durcis, et prudence est mère de sûreté en ce moment dans le textile-habillement. » Mais la situation financière de Jacqueline Riu ne serait pas en cause, malgré un décrochage dans ses performances en 2006-2007. Cette chaîne familiale de magasins de prêt-à-porter féminin, qui cible les quadras avec une mode sans excès, a publié un chiffre d'affaires de 144 millions d'€ en 2006, pour un profit net de 2,5 millions d'€, au titre de son exercice 2006, contre respectivement 146 millions et 9,6 millions un an plus tôt.
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