L'Octavia ne connaît pas la crise. Chaque année, il s'en écoule près de 400 000 unités à travers le monde. En Europe, il s'agit du huitième modèle le plus vendu, toutes catégories confondues, et la version Combi reste le break le plus diffusé sur le Vieux Continent. Ceci, malgré l'étouffante domination des SUV et la baisse inexorable du segment des berlines familiales. Pour sa quatrième génération depuis l'ère Volkswagen, l'Octavia travaille son style. Légèrement plus longue (+ 2 cm) et plus large (+ 1,5 cm), elle muscle ses ailes et tend ses lignes, en multipliant les arêtes qui courent sur le profil et sculptent le capot. Un peu à la manière d'un coupé 4 portes, son hayon entame très tôt sa descente, il reprend de l'angle à la base de la lunette arrière pour donner l'impression d'une carrosserie tricorps. Vu de trois quarts arrière, c'est net : l'Octavia s'est trouvé un style propre. À bord, un travail identique a été entrepris. Si la qualité ne progresse plus vraiment, la nouvelle génération soigne l'ambiance avec des teintes de sellerie et de revêtements plus ou moins claires, des matériaux mousses là où les mains s'attardent, ainsi qu'une dotation d'équipement pour le moins impressionnante sur le plus haut niveau de finition, Style. La planche de bord s'organise autour de deux larges écrans de 10 pouces, un pour l'instrumentation 100 % numérique, l'autre pour la gestion des systèmes multimédias qui se pilotent par commandes tactiles, sensitives et même gestuelles. Sur le pare-brise, un affichage tête haute est également prévu, sans doute proposé en option. De plus, l'Octavia compte bien impressionner ses principales rivales avec ses nombreuses aides à la conduite dès le premier prix, et ses projecteurs de type Matrix LED qui permettent d'évoluer constamment pleins phares sans jamais éblouir les véhicules qui arrivent en face.
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