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Political ecological perspectives on socioecological relations

机译:社会生态关系的政治生态学观点

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摘要

À partir de la littérature anglophone, cet article met en lumière les principaux points de vue de la political ecology sur les relations socioécologiques. Il explore en particulier trois cadres théoriques : la dialectique environnement/société, le constructivisme environnemental et la coproduction de l'ordre naturel et de l'ordre social. Ces cadres entrent en résonance avec la conceptualisation, dans la littérature anglophone, des relations nature-société en termes de destruction, construction et coproduction de la nature (Robbins, 2012). L'article aborde les fondements ontologiques et épistémologiques de chacun des trois points de vue, leurs approches méthodologiques principales et leurs contributions théoriques propres pour comprendre les relations socioécologiques. Des études de cas illustrent les orientations thématiques et théoriques de chaque point de vue. La dialectique société/environnement explique les changements environnementaux (par exemple, l'érosion des sols) et la vulnérabilité à la variabilité (par exemple, les sécheresses, les chocs économiques sur les marchés) à travers les relations sociales de production et d'échange. Ce point de vue combine une approche structuraliste de la société avec une approche positiviste de l'écologie. Ce sont les travaux de l'économie politique critique sur la dégradation des sols et la famine dans les Suds qui en sont les meilleurs représentants (Watts, 1983b ; Blaikie, 1985). Sa base de théorie sociale prend racine dans le matérialisme historique, notamment dans les études néomarxistes sur le (sous-)développement. Cette approche d'économie politique de la dynamique des changements environnementaux prend appui sur le concept d'équilibre qui dominait l'écologie jusque dans les années 1980. C'est dans les années 1990 que les political ecologists qui travaillaient sur la dialectique environnement/société ont commencé à intégrer l'idée de déséquilibre écologique dans leurs analyses. Le point de vue sur le constructivisme environnemental s'est construit dans un cadre post-structuraliste des questions environnement/société. Les tenants de cette approche défendent l'idée que les récits sur le changement environnemental (par exemple, la disparition de la forêt en Afrique de l'Ouest) renforcent le savoir dominant qui légitime à son tour les relations de pouvoir (Fairhead et Leach, 1996). Ces récits prennent typiquement la forme d'histoires qui réduisent la complexité des relations de cause à effet, désignent un coupable, légitiment une expertise et stabilisent des processus biophysiques incertains (Forsyth et Walker, 2008). Ces récits renforcent les pouvoirs dominants mais suscitent de nombreuses critiques. Ainsi, beaucoup d'études analysent les discours pour montrer comment les savoirs sur l'environnement et l'ordre social sont coproduits (Foucault, 1980 ; Hajer, 1995). La coproduction des ordres sociaux et naturels est le point de vue le plus récent en political ecology pour étudier les interactions entre les relations socioécologiques. Son fondement théorique prend appui sur deux traditions de recherches pluridisciplinaires : les science and technology studies et la théorie de l'acteur-réseau. Trois cadres conceptuels caractérisent cette approche des faits socioenvironnementaux : (1) la connaissance scientifique est une pratique à la fois sociale et culturelle (Pickering, 1992) ; (2) les objectifs et les actions des scientifiques modèlent ceux des acteurs politiques et vice-versa (Braun, 2000 ; Jasanoff, 2004) ; (3) les processus non humains et biophysiques sont parties prenantes des relations socioenvironnementales (Latour, 2005). Les thématiques et le cœur théorique de ces trois approches étaient initialement centrés sur les conséquences néfastes des forces économiques et politiques sur l'environnement. Le point de vue adopté désormais est plus constructiviste, au sens où il met davantage l'accent sur les processus de coproduction ; il repose sur une vision discursive et réticulaire des relations socioécologiques (Robbins, 2012 ; Castree, 2014). Par ailleurs, ces trois principales approches prennent part, à des degrés divers, aux débats contemporains qui traversent l'écologie scientifique. Les points communs entre ces trois points de vue sont leurs approches dialectiques, l'importance donnée aux relations de pouvoir, l'idée que l'écologie est avant tout un rapport social, et enfin l'accent porté sur le caractère non équilibré des écosystèmes. Ensemble, ces différences et points communs quant à la conceptualisation des relations socioécologiques illustrent la vitalité de la political ecology et la diversité des théories sociales et écologiques ; vitalité et diversité qui caractérisent cette approche transdisciplinaire de la nature, de la science et de la société.%This paper highlights the major political ecological perspectives in the Anglophone literature on socioecological relations with emphasis on three main theoretical framings: environmental/ social dialectic; environmental constructivism; and the co-production of socionature. These framings resonate with the literature's conceptualization of nature-society relations in terms of the destruction, construction, and co-production of nature. The paper discusses the ontological and epistemological foundations of each perspective, their main methodological approaches, and the signature theoretical contributions to understanding socioecological relations. Case studies illustrate the thematic and theoretical orientation of each perspective. In the conclusion we highlight some of the common theoretical threads that connect these perspectives, notably their dialectical approaches, an emphasis on power relations, the notion that ecology is a social relation, and an emphasis on the nonequilibrium character of socioecological systems.
机译:基于英语文学,本文重点介绍了政治生态学对社会生态关系的主要观点。他特别探讨了三个理论框架:环境/社会辩证法,环境建构主义以及自然与社会秩序的共同产生。这些框架与英语文献中关于自然-社会关系在自然的破坏,建构和共同生产方面的概念化共鸣(Robbins,2012)。本文讨论了这三种观点中每种观点的本体论和认识论基础,它们的主要方法论方法以及它们对于理解社会生态关系的理论贡献。案例研究从各个角度说明了主题和理论的方向。社会/环境辩证法通过生产和交换的社会关系解释了环境变化(例如水土流失)和易变性(例如干旱,市场经济冲击) 。这种观点将对社会的结构主义方法与对生态的实证主义方法结合在一起。最好的代表人物是批判性政治经济学在南方土地退化和饥荒方面的表现(Watts,1983b; Blaikie,1985)。它的社会理论基础扎根于历史唯物主义,特别是在(发展中的)新马克思主义研究中。这种针对环境变化动态的政治经济学方法基于直到1980年代主导生态的平衡概念,直到1990年代,致力于环境/社会辩证法的政治生态学家才开始开始将生态失衡的思想纳入他们的分析中。关于环境建构主义的观点是建立在后结构主义的环境/社会问题框架内的。支持这种方法的人捍卫了这样一种观点,即有关环境变化的故事(例如西非森林的消失)加强了主导知识,反过来又使权力关系合法化(Fairhead和Leach, 1996)。这些故事通常采用减少因果关系复杂性,指定罪魁祸首,使专业知识合法化以及稳定不确定的生物物理过程的故事形式(Forsyth和Walker,2008年)。这些故事强化了统治力量,但引起了很多批评。因此,许多研究都对话语进行了分析,以表明如何共同产生有关环境和社会秩序的知识(Foucault,1980; Hajer,1995)。社会秩序与自然秩序的共同产生是研究社会生态关系之间相互作用的政治生态学的最新观点。它的理论基础是基于两个多学科研究的传统:科学技术研究和行为者网络理论。对社会环境事实的这种方法具有三个概念框架:(1)科学知识是一种社会和文化的实践(Pickering,1992); (2)科学家的目标和行动决定着政治角色的目标和行动,反之亦然(Braun,2000; Jasanoff,2004); (3)非人类和生物物理过程是社会-环境关系的利益相关者(Latour,2005)。这三种方法的主题和理论核心最初集中于经济和政治力量对环境的有害影响。现在采用的观点是更具建构主义的观点,因为它更加强调共同制作过程。它基于对社会生态关系的话语和网状视野(Robbins,2012; Castree,2014)。此外,这三种主要方法在不同程度上参与了跨越科学生态的当代辩论。这三种观点之间的共同点是它们的辩证法,对权力关系的重视,生态学首先是一种社会关系的思想,以及最后对生态系统不平衡性质的强调。 。社会生态关系概念化中的这些差异和共同点共同说明了政治生态学的生命力以及社会和生态学理论的多样性。这种跨学科的自然方法具有生命力和多样性%,本文着重介绍了英语社会生态关系文学中的主要政治生态学观点,并着重于三个主要的理论框架:环境/社会辩证法;环境建构主义和社会组织的共同生产。这些框架在自然的破坏,建构和共同生产方面与文献中关于自然-社会关系的概念化产生了共鸣。本文讨论了每种观点的本体论和认识论基础,其主要方法论方法以及对理解社会生态关系的标志性理论贡献。案例研究说明了每种观点的主题和理论取向。在结论中,我们重点介绍了连接这些观点的一些常见理论线索,特别是它们的辩证法,对权力关系的强调,生态学是社会关系的概念以及对社会生态系统的非平衡特征的强调。

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