Après les fumeurs et les buveurs d'alcool, l'État compte maintenant sur les automobilistes contrevenants pour remplir ses caisses. En 2012, le gouvernement a décidé de prélever 474 millions d'euros sur les recettes des procès-verbaux (PV) pour alléger sa dette. Un montant en hausse de 8 %. « C'est un très mauvais signal, s'enflamme Laurent Hecquet, de l'association 40 millions d'automobilistes. À peine 4 % des recettes des PV servent à financer la sécurité routière, et une proportion grandissante est affectée à la dette!» À peine votée, la loi de finances a été épluchée par les associations pour connaître l'utilisation des 1,5 milliard d'euros de recettes des amendes attendues en 2012.
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