Cela a été la bonne surprise de 2021 : la reprise n'est pas retombée comme un soufflé. En mai dernier, alors que s'amor?ait enfin le ca-lendrier de levée des restrictions sanitaires, les économistes s'atten-daient tout juste à un rattrapage des mois de pandémie. Ils pensaient que la reprise serait de courte du-rée. ? joie, en septembre, les mêmes l'admettent : sur fond de campagne de vaccination rondement menée, la croissance retrouvée est profonde et durable. Emploi,trésorerie des entreprises et des ménages : les indica-teurs sont bons. L'Hexagone est salué comme une loco-motive de l'Europe et, début novembre, la Banque de France s'attendait à une croissance de 6,75% en 2021,permettant au Pib de dépasser d'un poil son niveau d'avant-covid. Du coup, la cascade de faillites redou-tée après la fin des mesures de soutien mises en place pendant la pandémie (ch?mage partiel, Pge…) ne de-vrait pas avoir lieu. Même si, dans la filière textile, les plus faibles ont quand même été nombreux à changer de mains. Lors de la récente journée ?Fashion Reboot? de l'Institut fran?ais de la mode (Ifm), l'économiste Denis Ferrand (Rexecode) a toutefois averti que, après un excellent troisième trimestre, la croissance devrait ralentir en fin d'année.
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