Même si la réou- verture des liai- sons aériennes internationales est très progres- sive et toujours dépendante des soubresauts de la pandémie de Covid-19, l'annonce de la reprise des lignes entre l'Union européenne, la France spéci- fiquement, et les Etats-Unis a sonné comme une authentique embellie dans le secteur du trans- port aérien international. Et, si cette reprise se passe bien, elle devrait logiquement être suivie par d'autres réouvertures de liaisons intercontinentales, c'est en tout cas ce que les compa- gnies aériennes et leurs passagers attendent avec une très grande impatience. Comme le rappe- lait Daniel R?ska, du cabinet Bernstein Research, à l'agence de presse Reuters, les routes transatlantiques représentaient en 2019, avant la survenance de la crise du transport aérien mondial, 26% des recettes du groupe IAG (holding regrou- pant British Airways, Iberia, Vueling et Aer Lingus) plus de 24 % pour le groupe Lufthansa et 16% pour Air France-KLM. Pour les compagnies améri- caines, les liaisons transatlan- tiques représentaient entre 11 et 17 % de leurs recettes avant la crise consécutive à la pandémie du Covid-19.
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