Pas moins de 10 000 à 15 000 emplois sont à pourvoir dans la filière aérospatiale fran?aise en 2022 a indiqué le président du Gifas, Guillaume Faury, lors de ses v?ux à la presse. C'est le groupe Safran qui avait donné le signal du départ en annon?ant un plan de 12 000 recrutements dont 3 000 en France. Dans un registre plus modeste, mais bien réel, l'équipementier Liebherr-Aerospace a 80 postes à pourvoir dans les métiers de l'ingénierie et de la production avec des ? compétences de tous les niveaux allant du CAP au doctorat ? sur les sites de Toulouse et Campsas. Une palette de métiers qui va des monteurs mécaniciens, soudeurs-chaudronniers et usi-neurs sur machine à commande numérique aux fonctions support supply chain, qualité, systèmes d'information en passant par la R&T, la conception et le développement. Cette diversité de besoins se retrouve dans d'autres entreprises de la filière et se retrouve dans les résultats du 3e Observatoire des métiers de l'air et de l'espace réalisé par l'Ipsa avec l'institut Ipsos (cf. pages 20 à 22). L'ampleur des besoins exprimés a de quoi frapper les esprits. D'autant que cela intervient après des réductions d'effectifs en raison de la brutalité de la crise créée par la pandémie sur l'activité de la filière aéronautique civile. Les effectifs globaux des 410 entreprises membres du Gifas sont ainsi passés de 202 000 à fin 2019 à 194 000 fin 2020. Soit un recul de 4 % qui s'est poursuivi sur le même rythme ? sur la première partie de 2021 ?, indique le président du Gifas qui rappelle que la filière avait continué à embaucher avant que la crise ne prenne de l'ampleur.
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