Avec le conflit en Ukraine, la question est devenue br?lante : peut-on se passer du gaz russe (qui compte pour 17 % des importations fran?aises) ? Dans un contexte d'élection présidentielle, c'est toute la question de l'indépendance énergétique nationale qui est posée. Et, peu le savent, mais celle-ci est tout à fait possible pour le gaz. Car en France, on n'a pas de pétrole mais on a... des déchets que l'on peut valoriser pour alimenter le réseau avec du biométhane. Directeur général de GRTgaz, le gestionnaire du réseau national de distribution, Thierry Trouvé n'hésite pas à parler de ? troisième révolution gazière ? : ? Au XIX~e siècle, le gaz de ville était produit par des usines à charbon au c?ur même des agglomérations fran?aises. Au cours du XX~e siècle, il est devenu moins cher d'importer du gaz naturel de Norvège, d'Algérie ou de Russie. Avec le biométhane, on revient à une production locale totalement indépendante des aléas géopolitiques. ?
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