Confronté à une pénurie aigu? de médecins pour son h?pital, le maire de la ville de Nevers a fait ses calculs. La moitié du déficit annuel de l'établissement de soins est générée par le recours contraint à des intérimaires. Faire venir des personnels soignants du CHU de Dijon serait une solution mais la distance et le temps de trajet s'avèrent dissuasifs pour beaucoup d'entre eux, raconte le reportage de Sylvie Pinatel sur TF1. Il faut en effet 2 h 45 min en voiture et deux heures en train pour relier Dijon à Nevers. Des temps de trajets qui ne peuvent correspondre aux nombreuses contraintes des métiers de soignants. Et, du coup, ceux qui viennent à Nevers restent deux à trois jours sur place. Le maire a trouvé une solution : mettre en place une liaison aérienne entre les aéroports de Dijon et de Nevers. Outre son intérêt économique en termes de co?ts pour la ville de Nevers, cette solution s'avère efficace car elle réduit le temps de trajet à 35 min, d'aéroport à aéroport. C'est ce que l'on appelle le principe de réalité. Et, vu la taille des avions prévus, une propulsion hybride électrique sera techniquement possible à terme.
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