UNE FOIS N'EST PAS COUTUME, AVEC DOUZE RéALISATIONS, LE MOIS DE FéVRIER AURA éTé MOINS ACTIF EN MATIèRE DE LANCEMENTS ORBITAUX QUE LE MOIS DE JANVIER, QUI AVAIT PLACé LA BARRE HAUT (QUATORZE SUCCèS POUR SEIZE TENTATIVES), MALGRé LE RETOUR DE LA RUSSIE ET DE L'INDE. Sans surprise (mais sans encore atteindre la moyenne mensuelle nécessaire pour réaliser 100 missions orbitales d'ici la fin de l'année), SpaceX a dominé - écrasé - le secteur le mois dernier, avec six réalisations sur douze à travers le monde. Les missions se répartissent entre la poursuite du déploiement de la constellation maison Starlink au service de l'internet global (quatre lots, dont la nouvelle version V2 Mini sur laquelle nous reviendrons en détail prochainement, qui portent à… 4 000 le nombre de satellites Starlink placés sur orbite basse depuis mai 2019), et la mise sur orbite de transfert de deux satellites de télécommunications géostationnaires commerciaux : Amazonas Nexus (construit par Tha?es Alenia Space), pour le compte de l'opérateur espagnol Hispasat, et Inmarsat 6F2 (construit par Airbus Defence and Space) pour le compte de l'opérateur britannique Inmarsat. Comble de l'arrogance, l'opérateur de lancements californien n'a pas hésité à vanter sur les réseaux sociaux les intérêts de sa solution Starlink pour les communications maritimes, quelques heures avant l'envoi du satellite d'Inmarsat, leader mondial de ce marché…
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