Selon une étude du Centre de recherche et d'action sociales menée par Louise Robin, chaque paire de baskets représente une émission de 14 kilos de CO_2. Avec 34 millions de paires produites chaque jour, l'empreinte carbone de ce secteur est évaluée à 174 millions de tonnes de CO_2 par an. C'est ce triste constat qui réunit, en 2017, Maxime Savait et Guillaume Mesly D'Arloz, les cofondateurs de Meeko. Les deux entrepreneurs ont respectivement grandi dans le Jura et les Alpes-Maritimes, où ils ont développé une relation particulière avec la faune et la flore. Un an et demi après leur rencontre, le duo lance Meeko, une marque de sneakers ? wildlife-friendly ?. Pour la fabrication de ses baskets, Meeko n'utilise aucune matière animale, mais privilégie des produits vegan, recyclés et bio-sourcés. Tous les sites de production sont situés au Portugal ou en Italie et sont alimentés à 80 par des panneaux solaires. Meeko veut s'adresser à un public plus large, en s'appuyant sur des designs simples et une gamme de prix raisonnables (entre 149 et 169 € la paire de baskets). Le label a lancé le programme Step Closer, qui soutient à ce jour deux Ong : le Sumatra Rainforest Institute (protection des orangs-outans) et la Pams Foundation (protection des éléphants de Tanzanie). Meeko investit dans ce programme 30 de ses bénéfices nets. La marque espère vendre 10.000 paires avant la fin de l'année 2023, ce qui représenterait plus de 30.000 € pour les deux Ong.
展开▼
