Le diesel n'a pas dit son dernier mot. Malgré le séisme Volkswagen, malgré la nocivité des rejets de particules, plusieurs structures de recherche continuent de travailler sur ce moteur, y compris dans l'aéronautique. Par le passé, l'allemand Thielert avait implanté un moteur Mercedes dans un avion. Safran, via sa filiale SMA, est en phase de certification sur un Cessna. C'est aussi le cas de Mecachrome et de son bureau d'études Teos, basé à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines). ? L'avantage majeur du moteur diesel, c'est qu'à puissance équivalente, il consomme 40 de carburant de moins qu'une turbomachine. Et ses émissions de CO_2 sont inférieures de 40 ?, résume Jean-Fran?ois Nicolino, directeur de Teos, filiale à parts égales du mécanicien de précision et de l'Institut fran?ais du pétrole énergies nouvelles (IFP). Son inconvénient? Le poids, puisqu'il utilise des matériaux plus lourds pour résister à des pressions plus fortes. Et c'est là qu'intervient l'expertise de l'industriel.
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