Afin de d#xE9;terminer la variabilit#xE9; des resultats obtenus #xE0; l'aide des capteurs a#xE9;ropalynologiques les plus usuels, une #xE9;tude comparative a #xE9;t#xE9; entreprise #xE0; Montr#xE9;al, durant la saison pollinique de l'ambroisie (Ambrosiaspp.) au cours de l'#xE9;t#xE9; 1988. Des #xE9;chantillonneurs Burkard, Durham et Rotorod ont #xE9;t#xE9; implant#xE9;s sur le toit d'un #xE9;difice de quatre #xE9;tages, en milieu urbain. Des variations importantes ont #xE9;t#xE9; enregistr#xE9;es en ce qui concerne la concentration moyenne de pollen recueilli #xE0; l'aide des diff#xE9;rents #xE9;chantillonneurs. De plus, de forts #xE9;carts du pourcentage de variation entre les concentrations quotidiennes des diff#xE9;rents capteurs ont #xE9;t#xE9; remarqu#xE9;s. Les variations qui existent entre l'#xE9;chantillonneur Durham et le Rotorod ont pu #xEA;tre corr#xE9;l#xE9;es avec les variables m#xE9;t#xE9;orologiques qui pr#xE9;valaient au moment de l'#xE9;chantillonnage. Toutefois, seules la vitesse du vent et l'abondance des pr#xE9;cipitations montrent une certaine relation avec les pourcentages de variation. Il existe donc d'autres variables non#x2010;pond#xE9;r#xE9;es qui ont influenc#xE9;es les #xE9;chantillonneurs lors de cette #xE9;tude. Parmi celles#x2010;ci, l'application de la substance adh#xE9;sive sur la surface r#xE9;ceptrice (lame ou tige) pourrait bien #xEA;tre d#xE9;terminante. Les r#xE9;sultats de cette #xE9;tude permettent de douter de l'efficacit#xE9; du capteur Durham en ce qui concerne sa capacit#xE9; #xE0; recueillir un #xE9;chantillonnage repr#xE9;sentatif des grains de pollen dans l'air urbain.
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