"La France est le seizième fournisseur du Japon, sa part de marché stagne à moins de 2 % depuis une dizaine d'années. Les chiffres ne sont pas à la hauteur de nos espérances. Exemple : Airbus, qui fait jeu égal avec Boeing dans le monde, dispose à peine de 5 % du marché japonais. Je pense qu'il est dans l'intérêt des consommateurs japonais et de toute l'économie nippone de considérer l'offre qu'Airbus fait avec l'avion révolutionnaire qu'est l'A380." Ainsi s'exprimait mi-avril à Tokyo, le Premier ministre français, François Fillon, devant un parterre d'industriels et autres décideurs. Et dans les coulisses, les accompagnateurs de renchérir en affirmant que la situation déplorable d'Airbus au pays du Soleil-Levant doit prendre fin. "Une commande pourrait être annoncée lors du passage au Japon du Président de la république Nicolas Sarkozy pour le sommet du G8", assurent d'aucuns. "Il y a des besoins importants de renouvellement qui devraient donner lieu à des commandes dans les mois à venir", croit savoir pour sa part le président d'EADS, maison mère d'Airbus, Louis Gallois, qui accompagnait le chef du gouvernement.
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