Les systèmes de transport et les déplacements sont souvent pointés du doigt lorsqu'il est question de consommation de ressources non-renouvelables, d'émissions de gaz à effet de serre (GES) ou de pertes de temps. En effet, il est difficile de ne pas être témoin des impacts du transport dans le quotidien. En milieu urbain, le transport joue un rôle de premier plan dans le développement durable à plusieurs niveaux: accessibilité aux lieux d'activités, contributions à l'économie, qualité de vie, participation aux activités sociales, congestion routière, utilisation des espaces, consommation de ressources, etc. La majorité des grandes villes canadiennes ont été développées autour de l'automobile. Ainsi, de 1971 à 2001, la superficie de la région métropolitaine de Montréal a crû de 51%, en concordance avec une part croissante de l'utilisation de l'automobile dans la mobilité quotidienne. Des quartiers ayant un seul usage, résidentiel par exemple, ont été construits, des infrastructures lourdes de transport ont permis de rendre les temps de déplacement attractifs malgré les longues distances à parcourir et les réseaux routiers ont été aménagés afin de donner la priorité aux déplacements motorisés. Il est difficile de comprendre comment ces décisions ont pu s'imposer si facilement à l'époque quand on observe aujourd'hui les multiples impacts négatifs qui en découlent.
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