LE plaisir, les grands éclats de rire et l'insouciance. Le soleil, les fleurs, la poésie. Les couleurs. L'ailleurs... Dans les hommages, que le créateur japonais, parisien d'adoption, a reçu depuis l'annonce de sa mort, survenue dimanche 4 octobre des suites du covid-19, il n'est question que de joie de vivre. D'optimisme aussi. Les hagiographies ont été unanimement positives. Elles concernent aussi bien la personne de Kenzo Takada, décrite partout comme celle d'«un éternel enfant rieur et empathique», que son œuvre. Sa création fleurait bon le parfum du voyage et l'énergie de la jeunesse. Son prêt-à-porter avant-gar-diste et créatif a fait de lui «un précurseur de la mode en tant que moyen de se faire plaisir, de s'amuser, se sentir libre et soi-même», souligne Serge Car-reira, consultant mode et luxe et maître de conférences sur ces sujets à lipe Oliveira Baptista, doit lutter contre des vents contraires pour revenir vers les hauts sommets où elle se trouvait à ses débuts.
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