Déployer plus de moyens... ou pas ? En parler... ou pas ? Les récents événements tragiques de Bruxelles ont remis au centre des priorités et des interrogations des acteurs de la filière textile, et particulièrement des distributeurs, la question de la sécurité déjà largement portée à la «une» après les attentats de Paris de janvier et novembre 2015. Impossible en effet de ne pas se poser la question de la meilleure stratégie pour continuer d'attirer, malgré le contexte d'anxiété, le consommateur dans des magasins qu'il avait déjà tendance à bouder ces derniers temps. La première interrogation porte sur la nécessité de déployer des moyens - avec le risque anxiogène que cela peut comporter - ou au contraire de s'abstenir... avec là encore le risque de ne pas rassurer. Mais devant la réalité des faits, la balance pèse clairement en faveur de la première option, comme en témoigne Olivier Duran, porte-parole du Syndicat national des entreprises de sécurité (Snes). Ce dernier réunit 230 entreprises de sécurité de toutes tailles (sur les 4.000 entreprises françaises de ce secteur), qui emploient 30.000 salariés (sur les 150.000 du secteur).
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