Aussitôt préconisé. Aussitôt décrété. Ou presque. Le jour de la Saint-Sylvestre, le décret n°2013-1306 était publié au Journal Officiel, le dernier de l'année. Décret qui inscrit «temporairement» les commerces de détail du bricolage sur «la liste des établissements pouvant déroger à la règle du repos dominical». Cette mesure a pris effet dès le 1er janvier 2014 jusqu'à une échéance maximale fixée au 1er juillet 2015. Ce délai doit permettre au législateur de statuer sur l'épineux dossier de l'ouverture le dimanche des commerces de détail. Et d'opérer «une refonte globale» du sujet, selon un communiqué émanant du ministère du Travail et de l'Emploi. Ce décret, signé par le Premier ministre ainsi que par le ministre du Travail, Michel Sapin, suit point par point une suggestion du rapport Bailly, remis début décembre au gouvernement. Et la rapidité de sa promulgation témoigne de la volonté de l'exécutif de statuer sur cette question qui a suscité de nombreux remous en 2013. Certains y voient le signe que nombre des préconisations du rapport seront prises en compte dans la prochaine loi, attendue cette année, sur l'encadrement du travail dominical. Notamment celle proposant la possibilité d'ouvrir 12 dimanches par an (7 soumis à la décision du maire, 5 à la discrétion des commerçants).
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