«Le denim est considéré comme un produit pare-crise», clame Thomas Dislich, directeur gé-néral de Vicunha Europe. De fait, les dernières données sur le marché du jean sont plutôt favorables. En France du moins, où, selon l'institut d'études Tns Worldpanel Fashion, les ventes du secteur adulte - fortement dynamisées par le segment féminin - ont progressé en 2008 de 7% en volume et de 9% en valeur. Depuis, la donne a légèrement évolué. Les deni-miers notent que, depuis le début 2009, les choses sont un peu «plus compliquées», «plus difficiles». Comme d'autres, le marché du jean (et, partant, du denim) subit les conséquences de la crise générale, avec ce qu'elle apporte de prudence, notamment dans le rythme des commandes, qui, si elles ne baissent pas toujours, se concluent du moins au dernier moment. «Par exemple, de nombreuses collections planifiées pour Noël 2009 sont loin d'être conclues à l'heure qu'il est», constate un tisseur.
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