Les magasins de grande diffusion se mettent aussi au merchandising. Les créations de services structurés sont généralement récentes dans ces enseignes. «La culture de ces chaînes spécialisées n 'était pas au départ une culture produit mais une culture de distribution. Elles ont transposé le concept de l'hypermarché aux vêtements. Ce sont les nouveaux arrivants sur le marché français qui ont fait bouger les choses», indique Françoise Sackrider, directrice du programme Postgraduate de Management Mode et design à l'Ifm. Chez Gemo (groupe Eram), le service merchandising a été créé en 2005 sous l'impulsion de la nouvelle direction générale. «Auparavant, les informations merchandising étaient données par les chefs de produit, se rappelle Stéphanie Bau, responsable du merchandising chez Gemo. Il y a eu la volonté d'homogénéiser, de recentrer notre double activité de vente de chaussures et textile, car chaque chef de produit, soit de dix à douze interlocuteurs, communiquait des informations.» La jeune femme, auparavant responsable de magasin chez Décathlon, occupe une fonction qui concerne aujourd'hui 450 points de vente. Elle est aidée par une équipe de 14 visual merchandisers sur le terrain, responsables d'une région chacun, mais d'autres recrutements sont en cours. «Je travaille en relation avec les directeurs des achats et chefs de produit, explique Stéphanie Bau. Nous préparons par exemple la mise en scène des articles pour la rentrée des classes. Comme nous n'avons pas de vitrines, nous travaillons surtout avec des Plv, des têtes de gondoles. »
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