Très médiatisée, l'échéance de la disparition des quotas a mis un coup de projecteur sur un phénomène déjà largement anticipé et vécu dans la filière textile : celui de la mondialisation de la concurrence. Si, aujourd'hui, les survivants du secteur font état d'un attentisme sensible du marché depuis fin 2004, d'autres cependant commencent à avoir des raisons d'espérer. Au niveau national, ce représentant d'une organisation professionnelle admet discrètement que «la conjoncture ne se dégrade plus» et «qu'il y a même quelques signaux d'amélioration dans le tissage, notamment dans la soierie». «Plutôt dans la maison et le technique», alors que le «textile d'habillement souffre toujours, surtout le tissage d'écrus». D'après Daniel Faure, Pdg de la société Pve, qui organise les Salons Première Vision et Expofil, «c'est la dégringolade pour les industriels dont le produit est de moyenne qualité et qui sont battus par les chinois. Mais ceux qui ont un bon produit tirent leur épingle du jeu. Il y a des tisseurs en France, entre autres dans le jacquard, qui s'en sortent admirablement».
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