Le moins que l'on puisse dire, c'est que le DS 3 Crossback ne laisse pas indifférent. Il y a ceux qui se décrochent la mâchoire sur son passage. Ils roulent le plus souvent en Mini, Audi Q2 ou Volkswagen T-Roc et se questionnent inévitablement sur ce nouveau SUV chic à la française. Et puis il y a ceux (au moins aussi nombreux) qui rejettent en bloc le dernier né de la marque DS. Éplucher notre cahier de bord donne quelques indications sur les griefs qui lui sont reprochés : "trop de style", "pas habitable", "ergonomie incompréhensible", "suspension sèche", "hors de prix"... N'en jetez plus. Ces critiques sont exactement celles que nous ferions à propos d'un Mini Countryman ou d'un Audi Q2, preuve que DS a parfaitement défini ses cibles. Reste maintenant à savoir ce que nous retiendrons à l'issue de cet essai 10 000 km : ses horripilants travers ou son irrésistible charme? Les clés dans la poche, à l'approche de la voiture, les poignées de portes se déploient en signe de bienvenue. J'apprécie. Le photographe beaucoup moins, son barda sur les épaules, cherchant en vain une solution pour ouvrir le hayon. Celui-ci réclame de passer sa main au niveau du bouclier pour trouver la commande. Une fois l'opération réalisée, hayon levé, le coffre du DS 3 Crossback n'est guère plus accueillant que celui d'une citadine.
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