Prendre le temps, au lieu d'essayer d'en gagner; être prêt à rencontrer l'imprévu, au lieu de vouloir tout maîtriser. A 35 ans, Pierre Corajoud apparaît à bien des égards comme un sage - bien plus sage que beaucoup d'hommes et de femmes qui ont le double de son âge. Son penchant pour la flânerie, Pierre ne l'a pas toujours eu dans la peau. Il s'essaie d'abord à la chimie, avant d'étudier avec plus de succès l'ethnologie et la géographie à Neuchâtel. Un mauvais souvenir: entre quatre murs, il se sent à l'étroit. « De ces sentiments mélangés me vient peut-être cette passion pour la balade lente, la flânerie, la philosophie déambulatoire », affirme-t-il aujourd'hui.
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