Velouté de champignons, bouillon thaï, minestrone... Simple entrée ou repas complet, la soupe a toujours autant de succès en hiver. C'est au XII~e siècle que le mot «sope» fait son apparition pour désigner une tranche de pain que l'on arrosait de bouillon. Le mot potage désignait quant à lui à l'origine des légumes «cuits au pot». Les Français consomment aujourd'hui 13 litres de potage, soupe ou bouillon par an, chaud ou froid (gaspa-cho), en brique ou «fait maison», à 54% (1). Venus d'outre-Atlantique, des bars leur sont même entièrement consacrés, proposant veloutés et soupes «heal-thy» («bonnes pour la santé»). Les industriels tentent de séduire avec de nouvelles recettes, désormais estampillées «bio» pour certaines: «Velouté de cèpes des bois aux petits oignons et balsamique» (Knorr), «Duo d'asperges aux éclats de morilles» (Liebig) ou «Velouté de légumes verts et quinoa bio» (la Potagère). Un marketing qui ne doit pas faire oublier que les soupes industrielles contiennent des additifs et souvent encore beaucoup trop de sel! La solution, si l'on ne souhaite pas cuisiner soi-même: opter pour les versions surgelées ou réfrigérées, plus proches d'une soupe maison.
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