Protéger les voitures des Cyberattaques est un sujet de plus en plus central dans le développement des véhicules intelligents. À mesure que ceux-ci gagnent en complexité, le nombre de failles informatiques potentielles et les contraintes sur les algorithmes de protection augmentent. Du smartphone associé à la commande de bord, aux opérations de maintenance assistées par ordinateur, les voitures regorgent de systèmes embarqués communicants. Pourtant, elles paraissent encore loin des véhicules futuristes que les citoyens peuvent imaginer. Elles ne communiquent pas (encore) toutes entre elles ou avec les infrastructures routières pour prévenir des dangers par exemple. De « connectée », la voiture peine à devenir « intelligente ». Et sans intelligence, elle ne deviendra jamais autonome. L'un des principaux freins à son développement est aujourd'hui la cybersécurité, car il s'agit de garantir qu'aucune attaque ne peut mettre en danger le véhicule en soi, mais aussi ses passagers et l'environnement qui l'entoure. La complexité des enjeux de cybersécurité lié au développement du véhicule autonome sont influencés par la multiplicité des capteurs, d'actionneurs, d'interfaces de communication, qui sont autant de point de fragilité, offrant divers opportunités de hacking. De ce fait tout appareil connecté, qu'il soit récepteur ou émetteur, devient une cible risquant de mettre en péril l'ensemble du système. Aussi, les capacités de calcul des composants associés aux divers capteurs sont relativement faibles, alors que les algorithmes permettant leurs protections nécessitent la plupart du temps une capacité importante. Si l'ensemble des acteurs peuvent capitaliser sur plusieurs dizaines d'années de recherches avancées sur des problématiques similaires dans le domaine de l'avionique, la sécurité du véhicule connecté et/ou autonome rien reste pas moins un sujet d'une grande complexité, qui possède ses propres spécificités, et où les progrès sont indispensables pour le déploiement des technologies.
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