A la fin des années 1980 et au début des années 1990, une prise de conscience de l'impact négatif des herbicides sur l'environnement et la santé humaine, une augmentation de leur cout et la baisse de disponibilité et de choix de ceux-ci forcentles agriculteurs à se tourner vers d'autres moyens de lutte aux mauvaises herbes. C'est à cette période que la lutte physique et cultúrale aux mauvaises herbes commence à prendre de l'ampleur au Québec. Les paliers gouvernementaux et les organismesde transfert et de recherche participent activement à son développement. Différents types de sarcleurs et de pyrodésherbeurs font leur apparition au Québec. Les paillis et les méthodes culturales telles que les cultures intercalaires, les engraisverts et les cultures de couverture font aussi l'objet de plusieurs études qui portent sur leur potentiel à réprimer les mauvaises herbes. Le défi de la lutte physique demeure le désherbage du rang qui requiert plus de précision. Le développementde nouvelles méthodes substitutives aux herbicides se poursuit aujourd'hui et ne semble pas vouloir s'estomper puisque le souci de la santé et de l'environnement demeure une priorité pour la population.
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