A Hongkong, son nom est connu comme celui d'une rock star. Elle est l'une des figures de mode les plus emblématiques de l'île. Mais hors du territoire, le style mi-sportif et décontracté, mi-citadin et sophistiqué de Johanna Ho est encore quasi inconnu. Les multiples collaborations de cette créatrice boulimique (avec par exemple Van's, Birkenstock, Peanuts, des marques de sacs) n'ont pas non plus accédé aux marchés occidentaux. Mais les choses vont changer. Après avoir tâté de la diffusion haut de gamme au début des années 2000, dans des points de vente prestigieux comme Bameys (dès sa toute première collection, en 1997), Isetan au Japon, Harrods, Brown's ou Selfridges, Johanna Ho repart de zéro. Elle abandonne la mode hyper-pointue, son positionnement acéré, les podiums et les paillettes pour embrasser le créneau du «luxe accessible» bien dans l'air du temps.
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